L'industrie de la pêche

Voyager de façon responsable et durable

Les bateaux de pêche

La pêche est omniprésente aux Îles. Elle se révèlera au visiteur tout au long de son séjour : balades sur les quais et dans les ports, parties de pêche, contact avec les pêcheurs, cuisine, langage, etc. La pêche est l'activité principale qui génère le plus de revenus dans l'archipel et conditionne depuis toujours la vie des insulaires.

Pour plusieurs, la pêche est un sujet de curiosité, un motif d'excursion, une occasion d'aller se balader sur les quais et d'entrer en contact avec les pêcheurs. Pour les amateurs de produits de la mer, les restaurants, les poissonneries et les marchés d'alimentation offrent une variété de poissons et de fruits de mer frais. Voici une brève description des différentes pêches qui se pratiquent dans l'archipel.

Les crustacés et les mollusques

Le homard

Chaque année, au début du mois de mai, les pêcheurs vont installer leurs cages au large. Cette pêche qui s'étend sur neuf semaines est réglementée et contrôlée. Un total de 325 permis de pêche est délivré pour le territoire des Îles de la Madeleine.Depuis plusieurs années maintenant, des mesures de conservation de la ressource ont été mises en place en collaboration avec les pêcheurs de homard des Îles de la Madeleine. Pour en apprendre davantage, consultez la page Le Homard des Îles

Le crabe des neiges

Ce crustacé des profondeurs fait l'objet d'une pêche commerciale aux Îles depuis plusieurs décennies. Les pêcheurs s'éloignent des côtes pour y tendre de grands casiers.


Le pétoncle
Crabe des neiges


Le crabe des neiges vit à des profondeurs de 45 à 275 m. Il est pêché en avril ou mai, aussitôt que la glace quitte le golfe. La pêche ne dure que le temps nécessaire aux pêcheurs pour atteindre leurs quotas.

Le pétoncle

Cette pêche en mer s'effectue à l'aide d'une drague durant 14 jours étalés d'avril à juillet. Les pétoncles sont décortiqués en mer. Le muscle ou la noix est la partie la plus connue et consommée du pétoncle. L'élevage du pétoncle (pectiniculture) pratiqué aux Îles de la Madeleine permet la mise en marché de pétoncle entier dans sa coquille à l'année. L'installation de collecteurs au large des Îles en octobre permet aux larves de pétoncles de s'y fixer. Au bout d'une année, les collecteurs sont ramenés en usine et les pétoncles sont triés puis suspendus dans des filets dans la lagune du Havre aux Maisons. Ce milieu tempéré et riche en nourriture favorise une croissance optimale. Une période de croissance variant d'une à quatre années est nécessaire pour permettre leur commercialisation en fonction du produit souhaité.

La moule bleue

Depuis le printemps 1984, l'élevage de la moule bleue se fait aux Iles de la Madeleine. Élevée en suspension, la moule d'élevage est exempte de sable et est deux à trois fois plus généreuse en chair que la moule sauvage. La technique de culture est plutôt simple. Les éleveurs de moules (mytiliculteurs) déposent des collecteurs dans l'eau sur lesquels se fixent les jeunes moules. Ces collecteurs sont mis à l'eau en juin ou juillet et sont levés lorsque les moules captées mesurent entre 15 et 25 mm (0,5 et 1 po). On les met ensuite en boudins faits d'une corde centrale entourée d'un filet biodégradable qui resteront à l'eau pendant environ un an, le temps que les moules atteignent une taille commerciale (50 mm ou 2 po).

Les myes (coques)

Bien que la cueillette soit autorisée à peu près partout sur les rivages des Îles de la Madeleine, elle est interdite en tout temps à moins de 125 mètres d'un quai et certaines zones sont fermées pour des raisons de contamination. Sachez qu'une réglementation en vigueur depuis 2004 permet la cueillette récréative de 300 coques d'une taille minimale de 51 mm (2 pouces) par jour et par individu. Il est possible d'acheter des myes dans les différentes poissonneries et marchés d'alimentation des Îles.

Panneau - MollusquesAttention !

Si vous apercevez ce panonceau, sachez qu'il annonce une interdiction de cueillette de mollusques dans ce secteur. Avant de cueillir des mollusques et pour prévenir tout problème de santé, renseignez-vous auprès de la ligne Info Mollusques : 418 986-3882 ou 418 986-2095. 

 

Les poissons

Le hareng

Espèce pélagique, il fut un temps où il était presque exclusivement utilisé comme bouette ou appât dans les casiers à homard. Le hareng a longtemps fait la fierté des Madelinots qui en exportaient de très grandes quantités, salé ou fumé.

Dans les années 1970, les stocks ont chuté drastiquement, faisant en sorte que presque tous les fumoirs de l'archipel ont été détruits. Un signe de rétablissement du stock dans le milieu des années 90 a relancé l'industrie du fumage dans l'archipel. Une décennie plus tard, les débarquements du hareng de printemps ont à nouveau chuté. Aujourd'hui, un fumoir artisanal produit et commercialise le hareng fumé sous différentes formes.

Le maquereau

Le maquereau est aussi une espèce pélagique présente près des côtes des Îles vers la fin de l'été. La pêche commerciale s'effectue principalement à la ligne de main, à partir de presque tous les ports des Îles, jusqu'à mi-automne. Les pêcheurs sportifs peuvent même taquiner le maquereau directement sur le bout des quais.

Autres espèces

Les poissons de fond, considérés jusqu'au début des années 90 comme la ressource principale de l'industrie de la pêche dans l'archipel, ont été victimes de surpêche. La pêche au sébaste et à la morue fait l'objet d'un moratoire pour permettre à la ressource de se régénérer.

D'autres espèces de poissons de fond comme le flétan de l'Atlantique, la plie canadienne, la plie rouge, font l'objet d'une pêche commerciale autour de l'archipel.

La pêche récréative est généralement autorisée quelques semaines par année, avec une limite de 15 poissons de fond, dont un maximum de 5 morues. Le flétan atlantique doit être remis à l'eau. Pour connaître les dates d'ouverture et les conditions, il s'agit de communiquer avec le bureau local de Pêches et Océans Canada au 418 986-2095

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