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Amour insulaire

Arrivée aux Îles de la Madeleine

J'ai fui le chaos de la grande ville au début de l'été 2020. Je connaissais quelques Madelinots rencontrés à l'université, mais, autrement, je n'avais aucune idée de l'endroit où je m'en allais. Je n'ai même pas regardé ce qu'il y avait à faire. J'étais prête à accueillir les Îles telles qu'elles étaient.

Tout ce que je savais, c'est qu'il y avait assez de mer et qu'être sur une île m'inspirait le retour à soi. Trois jours après ma décision du grand départ pour le bout du monde, j'étais dans ma voiture en route pour, sans le savoir à ce moment-là, ma nouvelle maison.

J'ai passé l'été dehors à jouer dans cette grande cour que sont les Îles et je suis tombée en amour avec l'archipel. La simplicité et la chaleur des Madelinots, le spectacle de tous les paysages et vivre au gré du vent ont été un vrai baume sur mes confusions de jeune femme mi-vingtaine. Dans la frénésie de mon été, j'ai bien compris que j'étais folle des Îles et que je n'étais pas prête à partir. Assez pour dire que c'est ici que je garderai mon phare.

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Où est Whisky? ???? #fousdesiles

Une publication partagée par Isabelle Poliquin (@zazougazou) le 12 Oct. 2020 à 12 :25 PDT

 

Les étoiles étaient bien alignées pour moi. Il y a une synchronicité ici assez mystérieuse, quelque chose dans l'air salin qui rend les Îles si magiques. Et voilà que la vie me disait d'amarrer mon navire en sol madelinot puisque j'ai décroché un emploi et qu'en plus celui-ci me permettrait de mettre les Îles en valeur.

Comme j'étais partie avec deux-trois valises, mon tapis de yoga, ma guitare et une pile de livres, je suis retournée dans mon patelin quelques jours pour aller chercher mes affaires, mon chien et dire des au revoir sans câlin dû à cette charmante pandémie. J'ai classé mes anciens trucs d'appart, vendu des meubles et donné presque tout ce que j'avais. J'ai gardé ce qui me semblait nécessaire et voilà que presque toute ma vie était dans ma voiture, épeurant, mais ô combien libérateur. De se dire, je repars à zéro, et ce, dans la plus belle des cartes postales: les Îles de la Madeleine.

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Can't escape the pup-arazzi ???? #fousdesiles

Une publication partagée par Isabelle Poliquin (@zazougazou) le 20 Sept. 2020 à 5 :05 PDT

 

Mon instinct m'a bien guidé et je suis tellement excitée et choyée de continuer ma petite quête de vie sur le trésor le mieux gardé du Québec. J'ai bien hâte de vous partager mes pensées insulaires par ce blogue. D'ailleurs, voici mon nouveau mot préféré: insulaire. J'aime comment ça sonne et que ça rime avec l'éphémère et la mer.

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chu ben ça parait tu #fousdesiles

Une publication partagée par Isabelle Poliquin (@zazougazou) le 6 Août 2020 à 5 :11 PDT

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